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CE BLOG A JOUE SON ROLE DE RELAIS .... PLACE AUX "NOUVEAUX URBANISTES"

L'urbanisme existe, les urbanistes pas vraiment. Ce blog était destiné à lancer le débat. Nécessaire, essentiel, car si 20 000 urbanistes au moins exercent en France, leur représentation organisée est à peine plus importante que celle de l'île de Malte, dit-on !

Le débat est lancé et désormais le réseau des "nouveaux urbanistes" prend le relais. Vous trouverez sur son nouveau site tous les articles qui visent à faire l'état des lieux, à promouvoir et à mobiliser une profession qui a été bloqué - voire gangrenée - dans son évolution par un combat des "ego" comme aucune autre profession n'en a connu.

Vanité, vanité !

La réflexion et l'action des "nouveaux urbanistes" seront désormais visibles sur son site:


http://nouveauxurbanistes.wordpress.com


Nous vous y attendons.

lundi 27 septembre 2010

l'empreinte écologique des riches ... une grosse trace !

selon Jean Gadrey

Jean Gadrey, 66 ans, est Professeur émérite d'économie à l'Université Lille 1. Ses domaines de recherche sont la « Socio-économie des services » et les « Nouveaux indicateurs de richesse », titres de deux livres récents publiés à La Découverte, coll. Repères. S'y ajoute le thème des inégalités, objet d'un essai "En finir avec les inégalités" (Mango, 2006). Il est membre du CNIS (Conseil National de l'Information Statistique). Il publie régulièrement des articles ou tribunes dans Alternatives économiques. Dans les pays dits développés, les plus riches exercent-ils plus de pression sur l’environnement que les plus pauvres ? La question importe si l’on pense – ce qu’oublient nombre de discours écolos – qu’on ne résoudra pas la crise écologique sans une forte réduction des inégalités.


Il est vrai que les riches ont plus de moyens que les pauvres de prendre des mesures écologiques et de « consommer plus vert ». Mais, vu l’ampleur des inégalités de consommation, cela ne suffit pas à contrebalancer la tendance à ce que les plus hauts revenus aient une pression écologique nettement supérieure à celle des bas et moyens revenus.

Parmi d’autres sources, une solide étude canadienne de 2008 le prouve (1). Elle se fonde sur la notion d’empreinte écologique. Cet indicateur, apprécié des ONG plus que des comptables nationaux, est adapté à la problématique des biens naturels et de leur finitude. Une finitude dont les conséquences sont examinées sous toutes leurs coutures dans le beau livre récent de Geneviève Azam, « Le temps du monde fini ».

lire la suite: http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/09/20/plus-on-est-riche-plus-on-pollue/#more-181

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