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CE BLOG A JOUE SON ROLE DE RELAIS .... PLACE AUX "NOUVEAUX URBANISTES"

L'urbanisme existe, les urbanistes pas vraiment. Ce blog était destiné à lancer le débat. Nécessaire, essentiel, car si 20 000 urbanistes au moins exercent en France, leur représentation organisée est à peine plus importante que celle de l'île de Malte, dit-on !

Le débat est lancé et désormais le réseau des "nouveaux urbanistes" prend le relais. Vous trouverez sur son nouveau site tous les articles qui visent à faire l'état des lieux, à promouvoir et à mobiliser une profession qui a été bloqué - voire gangrenée - dans son évolution par un combat des "ego" comme aucune autre profession n'en a connu.

Vanité, vanité !

La réflexion et l'action des "nouveaux urbanistes" seront désormais visibles sur son site:


http://nouveauxurbanistes.wordpress.com


Nous vous y attendons.

mercredi 29 septembre 2010

La crise et les territoires

Professeur à l’Institut d’urbanisme de Paris et expert indépendant, Laurent Davezies a réalisé, pour le compte de l’AdCF et de l’Institut CDC pour la recherche (Caisse des Dépôts), une étude sur les premiers impacts territoriaux de la crise de 2008-2009. Il livre, quelques jours avant sa publication,un avant-goût de ses observations.

La crise de 2008-2009 a-t-elle touché
les mêmes territoires que celle de 1993 ?


"On dit que le choc de cette crise n’a pas été si importante et, à certains égards, moins violent que celui de 1993. Ce qui est sûr, c’est que le type de zone d’emploi
de loin le plus pénalisé est, une nouvelle fois, nos fameux petits bassins d’emploi industriels. Ce sont ceux qui ont les plus fortes spécialisations dans
les emplois d’ouvriers qualifiés ou non, avec peu de cadres et d’ingénieurs. Ils enregistrent, en moyenne, une variation de 43 % de leur taux de chômage.
Il serait abusif de parler de « coup de grâce » (je préfère employer l’expression « sur-choc »), mais la violence avec laquelle nos fameux systèmes productifs
locaux industriels ont vu leurs activités frappées, pour l’essentiel dans la partie nord du pays, suggère que la crise a été une bonne prédatrice en s’attaquant
aux plus faibles.

D’autant que, on l’a vérifié sur les décennies passées, les pertes d’activités industrielles, accélérées lors des récessions, sont des pertes définitives.
Ce qui est perdu n’est jamais retrouvé. Il n’y a pas là de choc conjoncturel (qui suggèrerait que les emplois industriels feraient du yo-yo comme les autres secteurs), mais un choc structurel."

lire la suite dan INTERCOMMUNALITES de septembre 2010

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