"Urbanistes, unissez-vous !"
Marina Caetano Viellard
(Urbapress Informations n° 1766, 16.11.11)
C'est le cri du coeur d'un urbaniste, qui regrette amèrement le manque de reconnaissance (et de connaissance) de sa profession. "Les urbanistes français regroupent des compétences, mais ils sont incapables de s'unir pour les faire valoir". La Société française des urbanistes (SFU) regroupe à peine quelques centaines de membres pour
plus de 10 000 praticiens. Une association du poids de celle de Malte...
Début novembre, les journées mondiales de l'urbanisme (JMU) se déroulaient parallèlement à la célébration du centenaire de la SFU. Un parterre prestigieux de professionnels du monde entier réuni dans la splendide enceinte parisienne du Conseil économique social et environnemental... un peu déçu du manque de dynamisme des débats. De la matière, du contenu, mais une expression trop discrète. "Le corporatisme n'est pas un vilain mot. Il faut dire qu'on existe".
Lorsqu'ils ont vu leur profession atteinte par l'impossibilité d'accéder au concours d'ingénieur territorial, les jeunes urbanistes ont créé le Collectif national des jeunes urbanistes (CNJU), qui fédère les associations des étudiants et diplômés de formations
en urbanisme et aménagement du territoire. En deux ans, ils ont réussi à regrouper 1 300 adhérents et sont devenus la première association
d'urbanistes en France. Comme quoi, il est possible de mobiliser les professionnels.
Le Conseil français des urbanistes (CFDU), conscient de la fragmentation
professionnelle, en appelle à une refondation. Chacun peut y gagner.
Urbanistes, unissez-vous !
Je suis à fond derrière vous,
RépondreSupprimerEssayez de vous inspirer de ce qui existe déja : Ordre professionnel, syndicat professionel...
Moi qui suis expert comptable, je n'imagine même pas la vie sans notre Ordre, il gère l'accès à la profession, est force de proposition dans le pays, fait du lobying, créé des outils etc...
Alors je ne suis pas contre l'idée de fonder un ordre des urbanistes.Cela existe dans différents pays mais en France j'ai l'impression que nous sommes un peu les nanards de l'urba. Outre le manque de reconnaissance c'est tout un système à remettre en cause: concurrence des ingénieurs, architectes et maintenant des écoles de commerces ( ba oui dans les offres d'emplois on en demande....).Il faut différents corps de métier pour faire la ville c'est sur....mais là on se moque de nous. L'urbanisme et le travail d'urbaniste ne sont pas réservé à une élite mais malheureusement il est difficile de s'y faire une place. Place que je cherche toujours. (et je ne suis pas la seule).
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